Lamine Ndiaye Aysa Fall, le « Baye-Fall de la République» l’homme du Progrès (Cheikh Camara)

Le coordonateur du comité électoral de la Commune Nord de Benno Bokk Yaakaar, Lamine Ndiaye Aysa Fall, responsable APR à Thiès, reste convaincu que « l’avenir du parti à Thiès sera ce que le président du parti, Macky Sall, voudra bien en faire ». Mais, souligne-t-il, « ce dernier est sûr de pouvoir compter sur une équipe saine, disponible et préparée à relever les défis. Une équipe encline à travailler avec tous les sénégalais, respectueuse des secrets républicains et des directives du Président ». La conviction du « Baye-Fall » de « L’Unité Apériste » est que « rien de précieux ne pourra se construire durablement dans l’indiscipline et l’ignorance. Nous devons tous rentrer dans les rangs pour grarantir un confort électoral à notre candidat en 2017 ». 

L’homme à la coiffure rasta (il s’empresse toujours de recadrer en faisant le distinguo entre « rasta » et « njañ »), symbole de la résistance, a bien su résister aux intempéries de la division, du clivage. Les militants peuvent être fiers car, ce qu’aucun autre lieutenant de Macky Sall n’a pu accomplir dans la Ville-aux-deux-gares, Lamine Ndiaye Aysa Fall l’a réussi : « L’UNITE, l’autre nerf de la guerre ». Pour preuve, l’on se souvient encore du « Ndogou » du consentement, de l’Harmonie, de la cohésion des cœurs, des esprits et des idées qu’il a organisé pour ses militants le 11 juillet passé. Un « Ndougou » de la Fraternité, de l’Unisson, de l’Entente. « L’Unité » de la famille présidentielle à Thiès. Un « Ndogou » de toutes les affectivités apéristes. Ils étaient tous là, côte-à-côte, dans un parfait décors,  venus répondre à « L’APPEL », sous le regard imperturbable et la concentration pieuse de « L’AMI », l’ambassadeur, Carlou-D, l’illustre « Baye-Fall ». Le Camp du Ministre Augustin Tine comme celui du Ministre Thierno Alassane Sall, entre autres responsables politiques. « TOUS ». Le Docteur Ndiaye, à la tête d’une forte délégation, tout comme le Chef de Cabinet du Ministre Thierno Alassane Sall, Madabo Wade, le Ministre Ibrahima Ndoye, parmi tant d’autres. Et tous restent unanimes sur un fait : « À Thiès, l’unité commence à être effective dans notre famille. Le Président Macky Sall nous a demandé d’oublier les listes parallèles et de mettre le cap vers le futur. Aujourd’hui, nous travaillons à la réunification de la famille de l’Apr. Nous avons passé la période des locales, maintenant nous nous acheminons vers la réélection du Président Macky Sall qui est l’unique constante du parti. Nous sommes donc tous obligés de nous unir ». Ils sont catégoriques : « La bataille de Thiès a eu lieu. Et n’eut été la scission avec les listes parallèles au sein de l’Apr, Idrissa Seck serait battu à plate couture dans toute la ville. Idy était en coalition avec 19 parties prenantes lors des locales, ce qui est une première à Thiès où il partait toujours seul pour laminer le Pds. Il a perdu certains bureaux de vote où le Benno Bokk Yaakaar l’a bien secoué, particulièrement dans la zone nord. La machine de Idrissa Seck est grippée à Thiès ».

Lamine Ndiaye Aysa Fall, qui déteste entendre certains militants de l’APR parler du temps passé dans le parti pour se donner une certaine légitimité, est arrivé dans le parti en février 2012, après de longues et fructueuses discussions avec son ami et frère Benoît SAMBOU qu’il a accompagné dans sa mission de massification du Parti, à la veille du premier tour des élections présidentielles, dans cette belle région de Ziguinchor, où il servait comme Inspecteur de l’Education et de la Formation. L’Alliance pour la République venait d’avoir 3 ans. Cependant, fait-il remarquer, « si je dois revendiquer une quelconque légitimité, ce ne sera certainement pas du fait d’un nombre d’années passé dans l’APR ». Qu’est-ce qui fonde, alors, sa légitimité dans le parti du Président Macky Sall ? Entre 2012 et 2014, l’homme a été l’auteur de plus d’une vingtaine d’articles de presse défendant des ministres et/ou expliquant des choix du Président Macky Sall. On se rappelle le beau texte qu’il a dédié à la Première dame « Marième Faye SALL, l’une des énigmes de la République »; sans compter plus de vingt activités politiques d’envergure qu’il a eue à organiser au nom de l’APR durant cette même période. Pour s’en convaincre, il vous suffit, si besoin en est, d’un simple clic. Inscrivez donc son nom de terrain « Lamine Aysa Fall » sur la barre de recherche GOOGLE et vous aurez la preuve de la vitalité de son engagement politique sans faille auprès du Président Macky SALL. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’il a un problème sévère qui réside dans « l’intelligence commune que nous devons avoir du vocable « ancien » dans le contexte post-naissance de l’APR ». Et de se demander : « Que peut bien recouvrer ce terme pour un parti qui n’a pas encore soufflé sur six bougies ? Que représentent cinq ans d’ancienneté dans la vie d’un parti politique au Sénégal ? Quelle pertinence y a-t-il à parler des « anciens » si ce n’est uniquement pour s’inscrire dans une traditionnelle célébration d’anniversaire » ? Aux yeux de l’illustre « enfant de Thialy », « la question du temps de passage dans notre parti est aujourd’hui abusivement manipulée, et à tord. Ici, on parle de militant de la « première heure », ailleurs de celui de la « vingt cinquième heure », et chacun cherche par des subterfuges à faire semblant de réunir tout en secrétant les germes d’une stratégie de l’exclusion programmée ». Il pense que « La pertinence de la question du temps est forcément corrélée à l’histoire d’un militantisme audacieux basé sur la richesse de la présence du militant lui-même dans son groupe politique». En d’autres termes, « la victoire du candidat Macky Sall ne se mesurera qu’à l’aune du niveau d’engagement et d’animation des structures de base, mais jamais à partir de l’ancienneté des membres de son parti dans les structures de base », indique-t-il.

Le coordonateur du comité électoral de Benno Bokk Yaakaar de la commune Thiès Nord, Lamine Ndiaye Aysa Fall, qui, depuis son arrivée dans le parti du Président, ne cesse de se battre pour l’unité, de revenir sur un point qui lui ressemble capital : « Quel avenir pour l’APR à Thiès » ? Et à l’en croire, « L’avenir du parti à Thiès sera ce que le président du parti, Macky Sall, voudra bien en faire ». Mais, souligne-t-il, « ce dernier est sûr de pouvoir compter sur une équipe saine, disponible et préparée à relever les défis. Une équipe encline à travailler avec tous les sénégalais, respectueuse des secrets républicains et des directives du Président ». La conviction de ce responsable de l’APR est que « rien de précieux ne pourra se construire durablement dans l’indiscipline et l’ignorance. Nous devons tous rentrer dans les rangs pour garantir à notre candidat un véritable confort électoral en 2017 ». Lamine Ndiaye Aysa Fall est revenu sur l’environnement politique à Thiès qui reste caractérisé par une nouvelle hiérarchie qui s’est définie au sortir des dernières élections locales. Il fait remarquer la nécessité de « revoir un peu les forces en présence au niveau local, parce que nous allons aujourd’hui vers des perspectives qui sont la première échéance électorale au Sénégal mettant en jeu le fauteuil présidentiel occupé par Macky SALL, à savoir l’élection présidentielle de 2017 ». Ce qui est clair, indique-t-il, « c’est que les rapports de force aujourd’hui ont démontré que Thiès est une ville à prendre. Ce n’est plus le monopole, ni la propriété d’un quelconque individu, fut-il Idrissa Seck ou une quelconque formation politique ». Encore qu’à ses yeux, « les résultats des élections locales passées ont démontré le contraire, même si l’actuel président du conseil départemental est encore parvenu à contrôler l’essentiel des collectivités locales à Thiès. Ce n’est là que l’arbre qui cache la forêt. D’autant plus que si, aujourd’hui, certaines forces se mettaient ensemble, elles allaient  mettre Idrissa Seck en minorité au niveau local ».

Le Président de la République, Macky SALL, en nommant, à des postes stratégiques, des fils de Thiès, responsables de son Parti, qui l’ont accompagné dans sa quête du pouvoir, a montré, une fois de plus, à l’image des Présidents Léopold Sédar SENGHOR, Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE, qu’il compte sur Thiès, la ville Rebelle, autrefois appelé Diankhène, pour « asseoir son POUVOIR ». Et Lamine Aysa de revenir sur la nécessité de « garantir » à Macky Sall un « second mandat » compte tenu de la « sympathie des Thiessoises, des Thiessois ». Les responsables doivent se garder d’être des « Politiciens de Salon » ou des « Cadres du dimanche » qui ignorent totalement le quotidien des populations. Lamine pense qu’il ne peut pas y avoir de bataille entre l’Apr et Idrissa Seck à Thiès. « Les élections locales ont été un exemple patent. Notre manque d’organisation nous a été préjudiciable. Si toutes les forces de l’Apr étaient unies pour ces élections, Idrissa Seck aurait cessé d’exister. Avec plusieurs responsables à promouvoir et à défendre, le schéma du camp présidentiel était voué à l’échec. Mais pour la présidentielle à venir, il n’y a qu’un seul maître à bord et c’est le Président Macky Sall. Toutes les forces de l’Apr conjuguées aux forces des alliés seront mises à contribution pour réélire facilement notre Président. La stratégie sera simplement de renforcer l‘ensemble des leaders de Thiès et de constituer un leadership pluriel, telle une machine qui écrasera tout sur son passage en 2017 ». Selon le coordonnateur du Benno Book Yaakaar à Thiès-nord, « Idrissa Seck reste aujourd’hui fortement affaibli. Ce qui le prouve, ce sont les départs enregistrés au sein des cadres de  Rewmi. Et d’autres départs vont suivre pour la simple raison que la plupart de ses plus proches l’ont démasqué pour le désapprouver. En attestent les protestations et autres grincements de dents dans les rangs de Rewmi qui se manifestent à longueur d’année ».

En tout état de cause, la présidentielle de 2017 n’empêche pas les apéristes de Thiès de dormir qui estiment que Thiès a été prise en otage depuis des années par les politiciens véreux. En vérité, Thiès a largement contribué à l’élection du Président Macky Sall en 2012. Pourquoi donc ne pas tirer les dividendes de cette élection présidentielle, notamment en s’appuyant sur les belles réalisations de Macky SALL qui commencent à faire parler d’elles ? Pour ce faire, il faut que les Thiessois cessent de promouvoir cette image de ville rebelle, et qu’ils acceptent ensemble de travailler pour l’émergence. La ville rebelle n’existe plus. Des pas de géant ont été accomplis dans le sens de l’affranchissement par rapport à cette image négative, lors des dernières joutes locales. Pour aller vers les prochaines élections présidentielles, les responsables de l’APR n’auront qu’à mutualiser leurs forces. Serait-ce impossible ? Wait and see .

Cheikh CAMARA

Laisser un commentaire