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Au pays des waxa-mbané les jeunes sont au centre de toutes les discussions, car ils sont considérées comme le moteur du redémarrage économique, politique et social du pays.
Dans un Ndoumbélaan ténébreux, ils essayent tant bien que mal de participer à l’émergence de leur pays. Car ils savent qu’on ne peut pas bâtir une nation sans les jeunes du pays en question.
Certains d’entre eux ont la hardiesse d’entreprendre en créant de nouvelles choses, proposent des perspectives de développement et essayent de changer la donne.
D’autres à l’image des étudiants en médecine de l’université Cheikh Anta Diop et de l’école supérieure polytechnique sont conscients du devoir qui pèse sur eux. Ils innovent, tout en essayant d’apporter leur pierre à l’édifice pour l’émergence de Ndoumbelaan.
La jeunesse est ainsi la frange la plus importante, il est primordial de l’encadrer et de l’orienter, car il y va du devenir de tout un peuple. « Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirais quel peuple tu seras, aton l’habitude de dire.
De surcroît Ils y’a les Waxa-mbané de souche, ils reflètent exactement les maux de la société, ils contribuent indirectement à leur souffrance à travers un manque de patriotisme et de civisme manifeste. Une jeunesse insouciante et irresponsable qui est par ailleurs dépourvue d’éducation et s’adonne finalement à la vie facile, celle du trafic en tout genre.
La folie des grandeurs de cette jeunesse en voulant avoir une vie radieuse sans travailler, le manque de discipline et d’éducation, rendent l’avenir de ce Ndoumbélaan incertain.
Elle n’a ni le sens du patriotisme ni celui de se battre pour défendre les intérêts de sa patrie au prix de sa vie.
Il est temps de faire un retour définitif à nos sources.
Un Ndoumbélaan où l’éducation de base se fera autour du bol.
Un Ndoumbélaan où le culte du travail sera inculqué dès le bas âge.
Un Ndoumbélaan où l’éducation religieuse continuera d’inculquer les valeurs morales et spirituelles.
Allons à la quête de la sagesse. Prenons de bonnes initiatives pour changer l’ordre des choses. Associons cette jeunesse à toutes les grandes décisions qui concernent l’avenir de ce pays. Prônons l’investissement dans la jeunesse pour espérer un bon résultat dans le futur.
La récréation est terminée! L’heure n’est plus au divertissement mais plutôt à la réalisation.
Renouons fortement avec notre passé et essayons de bâtir ce pays sur les bases de l’éthique.
Franz Fanon disait : « Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir. »
Le changement viendra de nous, de cette frange importante de la société, consciente du devoir qui l’interpelle.
Nous sommes le changement !
Ndéye Aicha Ndiaye