FEMME CELTE, FEMME GUERRIERE, UNE FEMME INITIEE

 La femme Celte est une femme libre, initiée, guerrière et fièrement amoureuse.

Jean Markalle, grand spécialiste de la culture celte, écrit : « Les Romains voyaient dans la femme une reproductrice et un objet de plaisir, alors que les druides associaient les femmes à la vie politique et religieuse de leur peuple. On comprend dès lors la menace que faisait peser sur l’ordre romain la pensée subversive des Celtes ».
En effet, les Romains en conquête étaient effrayés par ces femmes libres défendant leurs familles, leurs terres, leur peuple. Ils ont écrit de nombreux témoignages sur celles qu’ils trouvaient si sauvages et barbares.
Et si Rome intégrait les peuples à l’Empire, il ne fallait pas que cette liberté féminine donne des idées aux Romaines, traitées comme des biens mobiliers. La culture celte a donc été systématiquement détruite et remplacée par un mode de vie romain. L’initiation druidique était la force des femmes celtes. Les druides et druidesses ont donc été éliminés…

LE POUVOIR DE LA FEMME CELTE

La femme celte détenait un pouvoir qui semblerait colossal, même aux femmes « libérées » d’aujourd’hui. Les Celtes respectaient énormément leur fécondité, leur pouvoir de régénération de la vie. De plus, chaque femme était l’incarnation de la déesse mère, de la Terre. Véritable divinité originelle, elle était toujours écoutée, respectée et protégée.
De nombreuses druidesses jouaient un grand rôle, notamment en politique grâce à leurs facultés de clairvoyance et de magie.

Cette vision de la femme vient directement de la mentalité ancestrale des peuples celtes. Cette dernière prenait racine dans la nuit des temps. Les Celtes se considéraient comme des êtres spirituels vivant sur la Terre. Ce monde terrestre était régi par un principe féminin omniprésent : Dana, la déesse-mère.

La femme était donc reine dans ce monde, que l’on appelait d’ailleurs « Terre des Femmes » ou « Terre des Fées ». L’homme n’était qu’un voyageur, un visiteur. Dans  l’état cet état d’esprit  la société celte ne pouvait les écarter du pouvoir alors que l’on vivait dans un monde féminin par essence ?

Il faut aussi se souvenir que c’est la femme celte qui a légué à l’Europe chrétienne le mythe de l’amour pur et magnifique, absolu et librement choisi, par les légendes arthuriennes, mais aussi celle de Tristan et Yseult, de Deirdre  et  Naisi.

La femme celte est bien la représentation de cet idéal de beauté, de courage et de fidélité (beaucoup d’entre elles préfèreront la mort plutôt que de survivre à celle de leur amant), qui animait le monde et l’esprit des celtes en général, hommes et femmes.